Dans le sillage des startups de la Silicon Valley est née une nouvelle manière de penser leurs stratégies marketing de croissance : le Growth Hacking. Facebook, LinkedIn, AirBnB et une grande partie de l’écosystème mondial des startups utilisent le growth hacking pour générer des leads, du trafic, de la visibilité, bref de la croissance…
Pour faire simple, le growth hacking est une technique de marketing digital agile qui permet d’accélérer la croissance de l’activité des startups ou de PME innovantes à moindre coût.
Cette technique se base sur des tests rapides de leviers de marketing digital (Facebook Ads, cold emailing, automatisation de Twitter…) pour exploiter ce qui fonctionne le mieux… et pour le moins cher possible.
Il est aussi possible de tester de nouveaux marchés grâce au growth hacking. Le principe est simple : faire la promotion d’un produit ou service qui n’existe pas encore, et mesurer l’engouement des internautes. Cette pratique s’est popularisée dans les startups et s’étend progressivement dans les grands groupes pour tester de nouveaux marchés avant de développer des innovations.
Le growth hacker, expert marketing en charge du growth hacking, vise l’utilisation de techniques non conventionnelles, souvent peu connues, pour atteindre ses objectifs : test de nouveaux marchés, acquisition de nouveaux clients…
Selon la définition de l’époque créé par Sean Ellis de Dropbox, le “growth hacker” représente quelqu’un dont le véritable engagement est la croissance. La première communauté dédiée au growth hacking est active à compter de 2012 : growthhacking.com. La communauté française du growth hacking naît peu de temps après : avec Growth France sur Slack et le forum growthhacking.fr.
Elle fait appel à des compétences commerciales, de marketing digital, de design, voire de développement web. De même, des compétences en analyse de données, référencement (SEO) et réseaux sociaux sont importantes pour prendre en charge la stratégie digitale de l’entreprise qu’il accompagne.
A l’origine, le growth hacking était une manière de penser (ou mindset). Avant d’être définies comme “growth hacking”, des techniques non conventionnelles avaient déjà été utilisées par des startups de la Silicon Valley pour booster leur croissance avec un budget très limité.
Le mot “growth hacking” apparaît pour la première fois en 2010 dans la startup Dropbox. Sean Ellis, alors responsable marketing, décide de quitter la startup. Dans le but de former son successeur, il définit ses techniques et son savoir-faire comme relevant du “growth hacking”.
Selon la définition de l’époque, le “growth hacker” représente quelqu’un dont le véritable engagement est la croissance. La première communauté dédiée au growth hacking est active à compter de 2012 : growthhacking.com. La communauté française du growth hacking naît peu de temps après : Growth France.
C’est seulement en 2013 que le terme apparaît progressivement en France. Les médias et les startups européennes s’emparent alors du phénomène. Dans les années qui ont suivi son apparition, le nombre de postes de growth hacker s’est multiplié au sein des startups.
Aujourd’hui, le terme de “growth hacker” désigne toutes les personnes qui visent à doper la croissance de l’entreprise innovante pour qui il travaille. Notamment via la consolidation de la base utilisateur, et l’acquisition de nouveaux clients.
Dans la plupart des cas, le growth hacker répond à des problématiques relativement proches :
Pour répondre à ces problématiques, il utilise différents outils (de marketing, digitaux, de méthode) afin de mettre en place des expériences en situation réelle. Lorsqu’il est confronté aux utilisateurs de son entreprise, ces expériences lui permettront de déterminer les prochains leviers de croissance de l’entreprise. Ensuite, il pourra automatiser ces leviers de croissance.
La vraie fracture qui sépare marketing digital et growth hacking réside dans les objectifs qu’ils poursuivent et l’état d’esprit qui se dégage de chacune des deux notions.
En effet, bien que les deux soient assez proches, le growth hacking est un état d’esprit à part entière. Créé et développé dans le monde des startups, le growth hacking se veut comme une évolution du marketing spécialement orienté vers le « test & learn ».
Son objectif reste d’itérer sans cesse et rapidement sur les leviers marketing qui fonctionnent.
L’état d’esprit d’un consultant en marketing digital sera aussi différent d’un growth hacker. Alors que le growth hacker cherchera à booster la croissance de l’entreprise à moindre coût, le consultant en marketing digital sera plus tenté de recourir à des leviers d’acquisition traditionnels, tels que Facebook Ads, LinkedIn Ads,…
La dernière différence entre le marketing digital et le growth hacking, c’est que les deux disciplines ne requièrent pas les mêmes compétences. En marketing digital, les consultants vont davantage résonner par spécialisation.
Ils seront ainsi spécialisés dans leur domaine, avec une spécialité plus marquée (Facebook Ads par exemple). Si vous avez un besoin pointu, vous trouverez votre bonheur avec ces consultants.
Les growth hacker eux, possèdent davantage de connaissances techniques : basiques de développement web, de design et de traitement de données. Ils raisonnent davantage par influence réciproque : l’optimisation de l’ergonomie de vos pages aura une influence sur le SEO, le marketing automatique sur votre fidélisation, etc. Cela leur permet d’avoir une vision globale des leviers digitaux à optimiser pour générer de la croissance.
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